Bien préparer son voyage au Québec

 

De par ses 22 régions touristiques, une superficie équivalent à 3 fois celle de la France et ses territoires sauvages parsemés d’innombrables lacs et rivières, le Québec est une destination de rêve pour les amateurs de plein-air en quête d’aventures inoubliables.

Puisque le succès de tout voyage repose sur une bonne planification, voici quelques trucs pour vous aider à bien préparer votre voyage au Québec.

Informations pratiques à la planification d’un voyage au Québec.

3 saisons s’offrent à vous pour voyager au Québec, et chacune possède un charme particulier. Alors maintenant, quand partir. On vous répondra:  à quelles activités envisagez vous participer.

En été, de la mi-mai à la mi-septembre, au travers des forêts mixtes du sud, vous découvrirez une végétation très variée et une faune abondante: c’est le moment idéal pour pratiquer des activités comme le vélo, la pêche, le camping sauvage, la randonnée, les activités nautiques.  La forte saison touristique débute vers la mi-juin et se poursuit jusqu’à la mi-octobre.  Il peut y avoir des moustiques et des journées/nuits fraîches au printemps.

À l’automne, de la mi-septembre à la mi-octobre, des températures plus fraîches, l’absence de moustiques  et le spectaculaire changement de couleur des arbres agrémenteront vos randonnées pédestres et vos journées de vélo de montagne. Pour les amateurs de photographie, cette période est tout simplement magique. Il y a encore des touristes étrangers mais les congés des québécois étant principalement en juillet et août, il y aura moins de voyageurs dans les différents lieux touristique.

Finalement, l’hiver, de décembre à fin mars, cette majestueuse saison vous offre un monde de possibilités en terme d’aventures douces: expéditions en traîneaux à chiens ou en motoneige, sorties en ski hors-piste et sports de glisse, raquettes, Fat bike et glissades vertigineuses, nuitées en refuges sous la voie lactée, sans oublier la visite du Vieux-Québec et son offre gastronomique qui saura satisfaire même les plus fins palais.  Point important, la neige n’est jamais garantie en décembre pour pratiquer les activités hivernales.  De plus, privilégez les destinations un peu plus au nord afin de vous assurer de meilleures conditions hivernale. La Ville de Québec par exemple est l’endroit idéal.

Compte tenu de la superficie de son territoire, vous devrez prévoir de longs déplacements entre les différentes régions du Québec. Il n’est pas rare de rencontrer des voyageurs qui espèrent voir les chutes du Niagara, les baleines de Tadoussac et les paysages de la Gaspésie et de la côte-nord dans la même semaine! Mais ce n’est pas selon-nous la meilleur façon de découvrir une le Québec. Donc, si vous passez moins d’une semaine au Québec, nous vous recommandons de choisir une région touristique et de profiter de toutes les activités locales durant votre séjour. Pour découvrir plusieurs régions différentes, un voyage d’une quinzaine de jours au moins est recommandé. Et si vous prévoyez arpenter les 32 000 kilomètres de sentiers de motoneige balisés que compte notre province, comptez alors quelques voyages étalonnés sur plusieurs années…

Bien que les voyageurs provenant de la France, la Belgique et de la Suisse n’aient pas besoin de visa pour visiter le Canada (sauf s’ils prévoient y séjourner plus de 90 jours), ils devront toutefois faire la demande d’un AVE (autorisation de voyage électronique). Au coût de 7$, vous pourrez en faire la demande sur le site suivant: www.canada.ca

Aussi, une copie de votre passeport pourrait s’avérer très utile si vous le perdez en cours de route.

Bien que votre service de crédit ou l’entreprise pour laquelle vous travaillez vous offre une certaine couverture d’assurance pour les voyages, il est fortement recommandé de compléter le tout avec une assurance privée. Vous éviterez ainsi de bien mauvaises surprises si des imprévus surviennent et vous bénéficierez même d’une assurance annulation si un empêchement de dernière minute vous retenait à la maison avant votre départ: cette option vous offrirait alors un certain dédommagement pour les pénalités encourues lors de l’annulation de votre voyage.

Ces 2 options s’avèrent essentielles pour les voyageurs désirant profiter des espaces sauvages du Québec: 18 ans minimum, un permis de conduire, un passeport valide et le tour est joué! Pour le GPS, votre smartphone suffira, en autant que vous achetiez de votre fournisseur des données mobiles supplémentaires car au Canada, ces données sont très dispendieuses. Des applications telles que Waze et Google Maps sont faciles d’utilisation et très efficaces.

En cette matière, tout est possible lorsque vous visiterez le Québec: chalet en bois, formules prêt à camper pour le camping sauvage, yourtes et refuges huttopia toutes équipées, refuges en pourvoiries, chalets privés et haut de gamme, auberges de jeunesse, Château Frontenac et autres hôtels 5 étoiles vous attendent. Peu importe vos besoins en terme d’hébergement, ils seront assurément comblés.

L’équipement de plein-air est un point extrêmement important si vous comptez passer beaucoup de temps à l’extérieur, particulièrement si votre séjour se déroule en hiver. Le sac à dos est très pratique pour les aventuriers: en plus d’offrir beaucoup d’espace de rangement, il offre plus d’ergonomie qu’une valise et se déplace plus facilement sur tous les types de terrains. En toute saison, une coquille rigide (hard-shell) vous protégera du vent et des précipitations sous forme de pluie ou de neige. Une bonne coquille possède une membrane performante permettant l’évacuation de votre humidité, tout en étant 100% imperméable, et est faite de matériaux très robustes et résistants à l’abrasion: bien que dispendieux, l’achat d’un tel vêtement agrémentera toutes vos sorties en plein-air, peu importe le sport pratiqué, et pour de nombreuses années.

En hiver, la première couche de vêtement doit être constituée de matériel synthétique (polypropylène) ou encore de laine de type Mérino: le coton, bien que très confortable, ne vous offre aucune protection contre le froid lorsque mouillé. Même chose pour le bas du corps et les pieds: optez pour un matériel performant qui poussera loin de la peau l’humidité de votre corps lors de la pratique d’activités physiques. Entre la couche de base et la coquille, on recommande une couche isolante de laine polaire synthétique (polar) dont l’épaisseur variera selon l’intensité de l’activité pratiquée.

De plus, un bonnet doublé, des gants et un manteau en duvet sont aussi recommandés pour les sports d’hiver. Bien qu’il ne soit que rarement porté lors des activités hivernales, le duvet s’avère très précieux lors de pauses prolongées pour les goûters en forêt ou les soirées passées à l’extérieur, au bord d’un feu ou pour la visite d’un site touristique. Pour finir, une paire de bottes d’hiver avec un indice de confort d’au moins -30 degrés celsius et une doublure amovible sont essentielles pour vous garder au chaud lors des longues journées passées à l’extérieur.

Vous devrez composer avec 6 heures de décalage horaire lors de votre visite au Québec. Si possible, planifiez votre arrivée en fin de journée, profitez du coucher de soleil et d’un bon repas et allez vous reposer: l’adaptation sera ainsi plus aisée que si vous arrivez en début de journée et devez lutter toute la journée contre le sommeil.

L’Euro ayant un plus grand pouvoir d’achat que notre dollar Canadien, vous serez avantagés lors de vos transactions. Question taxes, elles sont de 15% au Québec pour les produits et services.  Pour les pourboires au restaurant, on compte généralement entre 10 et 15% du montant de la transaction avant taxes.

Comme nos appareils électriques fonctionnent sur un circuit de 120 volts, pensez à emmener un adaptateur ainsi qu’un convertisseur pour les appareils plus énergivores tels les rasoirs et sèche-cheveux.

Quelques conseils techniques pour la planification d’un voyage aventure nature au Québec.

Notions de base pour la tenue vestimentaire de l’amateur d’activités de grande nature.

À travers ces quelques lignes, vous en apprendrez plus long sur l’art de vous habiller adéquatement pour la pratique d’activités de grande nature.

D’abord, pour la pratique de sports de plein air en général, il est tout à fait stratégique d’utiliser le système multicouche. Cette technique consiste à superposer plusieurs couches de vêtements pour permettre une certaine capacité d’adaptation. Le fait de porter plusieurs couches de vêtements permet de faire des ajustements en cours de route et permet d’isoler davantage votre corps grâce à la couche d’air emprisonnée entre chacune des couches pour ainsi vaincre les différents facteurs de perte de chaleur. L’efficacité du système dépend directement du choix des couches. Un autre avantage du système multicouche est que votre investissement pour une pièce de vêtement est plus intéressant, lorsqu’il peut servir pour plusieurs activités et plusieurs saisons!

Idéalement, le système multicouche comporte trois épaisseurs : la couche de base (ex. : le sous-vêtement synthétique en polyester), la couche intermédiaire (ex. : un isolant tel que le polar) et la couche extérieure (ex. : la coquille coupe-vent). Évidemment, la composition de chacune des couches peut prendre plusieurs formes, mais le concept de base demeure le même. Ces couches seront choisies en fonction de l’intensité de l’activité et de la température.

Il faut toujours garder en tête que le pire ennemi demeure l’humidité. Ainsi, il faut choisir des épaisseurs qui évacuent bien l’humidité générée par notre corps pour ne pas se refroidir au contact d’une couche mouillée. Ainsi, le coton serait à éviter puisqu’il met beaucoup de temps à sécher et offre très peu d’isolation lorsqu’il est mouillé.

Quelques informations particulières pour les différentes couches

Couche de base

Étant la première près du corps, elle doit favoriser l‘évacuation de l’humidité pour maintenir la surface de la peau sèche. Cette couche peut être constituée d’un vêtement hautement respirant tel qu’un chandail en polyester léger pour les activités à haute intensité (ex. : ski de fond ou raquette active) ou être constituée d’un vêtement plus isolant en laine légère pour les activités modérées (raquette contemplative ou marche). La laine n’aura pas une aussi bonne performance d‘évacuation, mais conserve une bonne propriété isolante, même si elle est mouillée.

Couche intermédiaire

Cette couche sera la deuxième étape du système multicouche qui permet d’isoler en conservant une quantité d’air près du corps. Il pourrait s’agir d’un isolant de différents types, tels que : le polar (fibre de polyester assez dense), le duvet (plumes qui emprisonnent l’air) ou le primaloft (fibre synthétique qui imite le travail du duvet). Le choix sera fait en fonction du genre d’activité et de la température.

Couche extérieure

La dernière couche du système se veut être une barrière pour les éléments, tels que la pluie et le vent. Elle doit également être en mesure d‘évacuer une certaine quantité d’humidité. Les vêtements de type imper-respirant ont justement ces propriétés. Ils sont en mesure de bloquer la pluie, d’offrir une résistance au vent et de laisser sortir, via leurs pores, une certaine quantité d’humidité produite par le corps.

Continuez à consulter nos infolettres puisque dans la prochaine chronique, nous vous présenterons quelques conseils d’achat pour chacune des couches.

Conseils d’achat pour chacune des couches

Ces trois chroniques auront pour objectif de vous fournir quelques trucs pour vous guider dans vos achats de vêtements de plein air. Tout d’abord, rappelons-nous qu’il est préférable d’utiliser le système multicouche pour se vêtir lors de la pratique d’activités de plein air. Ce système offre l’avantage de pouvoir utiliser les mêmes vêtements pour plusieurs conditions. Ainsi, il devient avantageux de se procurer des vêtements polyvalents puisqu’il est possible de s’en servir dans plusieurs disciplines. En étant polyvalent, votre achat deviendra plus intéressant puisqu’il servira davantage. Voici donc trois chroniques qui présentent quelques lignes directrices pour chacune des couches du système multicouche. Afin de faire des choix éclairés, je vous recommande aussi de discuter avec les conseillers en magasins qui sauront vous orienter selon vos besoins.

Pour les sous-vêtements :

Le sous-vêtement a pour objectif d’éloigner l’humidité du corps pour maintenir la peau au sec. Il existe plusieurs types de tissus qui sont en mesure d’évacuer efficacement l’humidité. Le plus fréquent est probablement le polyester, mais on peut également retrouver de la laine ou d’autres équivalents. Ces tissus peuvent se présenter sous différentes épaisseurs et différentes coupes. c’est principalement ce qui va différencier les nombreux modèles.

En règle générale, plus le vêtement est mince, plus il évacue l’humidité. L’épaisseur du vêtement sera choisie en fonction de l’intensité de l’activité.

Sachez que les vêtements synthétiques sont très intéressants pour leur grande capacité à évacuer l’humidité, sans toutefois avoir de grandes propriétés isolantes (suffit de penser aux activités d’été ou aux activités de haute intensité!). À l’opposé, la laine aura tendance à éloigner un peu moins bien l’humidité, mais à fournir une certaine isolation. Cette fibre conserve sa propriété isolante, même si elle est mouillée. Pour les vêtements en laine, on retrouve souvent de la laine « mérinos ». Sans entrer trop dans les détails, il s’agit d’une laine particulière qui ne pique pas et qui ne retient pas non plus les odeurs! Il s’agit d’un très bon choix pour les activités hivernales et même pour vos vêtements de sport prévus pour la prédiode estivale.

Couche intermédiaire :

Les vêtements de couche intermédiaire ont pour objectif d’offrir de l’isolation. Eux aussi seront choisis en fonction de l’intensité de l’activité et, aussi, de la température. Ces vêtements auront également la propriété d’évacuer l’humidité. Pour ce genre d’isolation, on retrouve surtout un grand nombre de modèles de polar (encore une fois en polyester, plus dense). Le polar offre une isolation intéressante puisqu’il sèche rapidement, et il est relativement léger et évacue bien l’humidité. Il s’agit d’un grand classique, essentiel pour tout amateur de plein air! Évidemment, dans cette catégorie, ce n’est pas le choix qui manque. Choisissez votre polar par sa coupe et son épaisseur.

Certains modèles de polar auront des propriétés coupe-vents et une résistance à l’humidité, mais sachez que, dans ces cas-là, l’évacuation de l’humidité sera réduite.

Il existe aussi d’autres types d’isolant tel que le duvet ou le primaloft pour les températures froides, comme on en connaît au Québec! Ces isolants sont intéressants lors des arrêts, mais peu adaptés lors d’efforts soutenus. Les vêtements en duvet comportent des cloisons remplies de plumes qui emprisonnent l’air. Le primaloft est un tissu synthétique très léger qui aura aussi le rôle d’emprisonner l’air pour isoler. Cette option synthétique est moins dispendieuse que le duvet et résiste mieux à l’humidité. En effet, le duvet perd de sa capacité à isoler lorsqu’il est mouillé, ce qui n’est pas aussi problématique pour le synthétique. En contrepartie, le duvet est plus léger, plus compact et hautement plus durable.

Couche intermédiaire :

La couche intermédiaire doit être en mesure de bloquer le vent ou la pluie. On retrouve deux types de couche intermédiaire : les coquilles « rigides » ou les coquilles « souples ». Les coquilles rigides ont l’avantage d’offrir une protection complète contre la pluie et le vent. Souvent, ces coquilles sont faites de Gore tex ou d’une autre membrane imper-respirante. Ces membranes sont faites de micropores qui bloquent l’entrée d’eau ou de vent tout en permettant une certaine évacuation de l’humidité. Il s’agit d’un bon choix pour les conditions très pluvieuses ou très venteuses (suffit de penser au sommet de certaines montagnes à l’automne!). Il s’agit d’une pièce assez dispendieuse, mais grandement utile pour affronter des conditions difficiles.

Les coquilles souples sont faites de différents tissus et permettent de bloquer une certaine quantité d’eau et de vent, tout en offrant une grande respirabilité. On parle, ici principalement, de résistance à l’eau et au vent, contrairement à une protection totale offerte par les coquilles rigides. Les coquilles souples représentent de bons choix pour les conditions hybrides et ont l’avantage de mieux évacuer l’humidité que les coquilles rigides. Ainsi, elles sont une bonne option pour se protéger en partie des intempéries pendant l’effort. En d’autres termes, si la météo est changeante ou modérée, la coquille souple sera idéale. S’il y a une petite pluie ou simplement un peu de vent pendant la pratique d’une activité intense, ce type de vêtement sera grandement apprécié. Concrètement, pour une journée d’hiver moyennement venteuse, en raquettes ou en randonnée, le port de la coquille souple sera très approprié. Encore une fois, il existe plusieurs modèles, plusieurs coupes, plusieurs épaisseurs et… plusieurs prix.

Bon magasinage!

Continuez à lire nos chroniques! Très bientôt, nous présenterons des conseils sur l’achat de raquettes.

Lorsque vous aimez jouer dehors, rien ne vous arrête! Attention, car il faut être prêt à tout!

Afin d’affronter plusieurs conditions météorologiques, il est fort utile de comprendre ce qui peut nous faire perdre notre chaleur. À vrai dire, il faut comprendre que notre corps est une fournaise qui est déjà capable de s’ajuster (du mieux qu’elle peut) à certaines variations de la température ambiante.

Notre corps est maintenu à une température d’environ 37,2 °C ou 98,7 °F. La température corporelle dans la norme peut aisément varier entre 36,1 °C et 37,8 °C. La circulation continuelle de notre sang chaud permet de maintenir cette température.

Notre corps peut s’ajuster, en partie, grâce à un vaste éventail de moyens. À titre d’exemples, la transpiration permet d‘évacuer un surplus de chaleur et les frissonnements, eux, permettent de créer un surplus de chaleur (par l’activation des muscles).

Par contre, plusieurs facteurs peuvent affecter cet équilibre. Il existe quatre facteurs qui sont responsables de la perte de chaleur : la conduction, la convection, la radiation et l‘évaporation.

La conduction est le phénomène qui nous fait perdre de la chaleur au contact d’un objet froid (ou surface). Ainsi, le fait de s’asseoir sur une roche l’hiver nous refroidit puisque notre corps tente de réchauffer l’objet froid. Il est donc primordial de s’isoler du sol (avec un matelas, par exemple).

La convection est causée par le vent qui souffle et élimine l’air chaud qui nous entoure. Il devient donc très utile de choisir des vêtements qui ont des propriétés coupe-vents pour ne pas perdre notre chaleur lorsque le nordet nous taquine.

La radiation est le phénomène qui est causé par les radiations de notre corps (au même titre que la chaleur produite par les rayons du soleil). Il est donc judicieux de s’emmitoufler adéquatement pour conserver nos rayons de chaleur.

L‘évaporation (concrètement causée par la transpiration) est une grande source de perte de chaleur, mais elle dépend grandement du niveau d’intensité de notre activité physique. Évidemment, pour ne pas compromettre notre confort, il est judicieux de choisir des couches qui ne demeurent pas humides et qui permettent d‘évacuer le surplus d’humidité. Cette gestion de l’humidité demeure primordiale pour conserver notre chaleur (et ainsi vivre de belles expériences agréables en plein air).

Il faut voir notre corps comme étant une grande fournaise qui nécessite des couches protectrices pour maintenir sa chaleur. Idéalement, il faut réussir à construire un microclimat autour de notre fournaise pour demeurer dans une bulle confortable en tentant de réduire l’impact des éléments qui nous font perdre de la chaleur. Ainsi, il faut choisir nos vêtements en fonction de l’impact des différents facteurs.

Continuez à consulter nos infolettres puisque, dans la prochaine chronique, nous traiterons des notions de base pour le choix des vêtements de plein air.

L’hypothermie

Toute personne pratiquant des activités hivernales s’expose au danger de l’hypothermie. Il est donc judicieux pour vous de savoir reconnaître les différents signes et symptômes de l’hypothermie. Une personne dont la température corporelle est inférieure à 35°c est considérée en état d’hypothermie.

Voici quelques signes et symptômes :

Sensation de froid, chair de poule, grelottement, incapacité d’accomplir des tâches complexes avec les mains, manque de coordination, fatigue, comportement inhabituel, diminution du jugement, difficulté à parler.

Voici maintenant quelques conseils pour réchauffer une personne en perte de chaleur. Il faut d’abord agir rapidement dès les premiers signes et symptômes.

Remplacez les vêtements mouillés, s’il y a lieu, et protégez la personne du vent,
Évitez tout contact direct avec le sol et boire une boisson chaude et sucrée (si possible), toutefois, il faut éviter le thé, le café et l’alcool. Donnez- lui quelque chose à manger et faites-la bouger.

La prévention…
On ne le dit jamais assez, mieux vaut prévenir que guérir! Boire et manger en bonne quantité avant votre sortie et pendant la randonnée vous permettra d‘éviter des situations dangereuses. Partez toujours bien préparé avec de bons vêtements et quelques items supplémentaires dans votre sac à dos, respectez vos limites et capacités, évitez la fatigue excessive.

La plupart des cas d’hypothermie surviennent lorsque les gens partent sans préparation adéquate. Une trop longue randonnée au programme pour vos capacités du moment, n’apporter qu’une petite barre énergétique pour dîner, ne pas avoir suffisament d’eau potable et prendre un déjeuner constitué uniquement d’un café ne sont pas des bons moyens de se préparer à prendre l’air en forêt!

Vous voilà prêt pour vos randonnées; vous avez vos bottes et vos vêtements, mais il vous reste à choisir un sac à dos pour partir en toute sécurité!

Effectivement, vous devez choisir un contenant qui vous convient afin de transporter vos effets pour la journée.

C’est dans ce sac que l’on retrouve le lunch, les vêtements de rechange et la trousse de premiers soins. Il doit donc avoir un volume adéquat tout en vous permettant d’être bien mobile.

Ainsi, par sac de jour, j’entends un sac qui offre entre 15 et 35 litres de chargement. Avec un sac plus volumineux, pour une sortie d’une journée, vous aurez probablement un sac trop gros sur le dos.

En effet, on peut même regrouper les sacs en plusieurs catégories. On retrouve les sacs de type urbain, les sacs de promenades, les sacs de randonnées et les sacs d’expéditions.

La première catégorie, les sacs urbains, sont souvent des sacs idéaux pour la ville. De petite taille, ils sont idéaux pour ranger nos effets de tous les jours. Dans plusieurs modèles, on retrouve même un compartiment à ordinateur, c’est vous dire qu’ils sont faits pour un usage en ville!

Autrement, les sacs de promenades sont souvent conçus pour être utilisés lors d’une ballade de quelques heures seulement. Ce sont donc de petits sacs très simples et peu dispendieux. Dans la majorité des cas, ils ont entre 10 et 20 litres de rangement. Ce sont aussi de bons petits sacs de voyage (pour l’avion et les petites courses).

La catégorie qui nous intéresse le plus est celle des sacs de randonnée. Ce sont des sacs pensés pour transporter tous nos effets pour une journée complète de randonnée. De plus grands formats, entre 20 et 35 litres, ils sont spacieux et bien coussinés.

Évidemment, il y a une panoplie de choix! On y retrouve une multitude de prix, de couleurs, de tissus et de forme.

Certains fabricants sortent des propositions très originales!

Il en demeure que votre choix doit être orienté par ce que vous prévoyez mettre dans votre sac.

Il est important de choisir le volume adéquat à vos besoins. Idéalement, on veut réussir à trouver un sac polyvalent!

Il existe des modèles très spécialisés (je pense entre autres à certains sacs pour l’alpinisme), qui ne sont pas très pratiques dans d’autres contextes. Souvent, en choisissant un modèle très spécialisé, il y a certains compromis à faire.

Étant donné que chacun a des besoins différents (faites-vous de la randonnée pédestre, de la raquette, du vélo, de la course…), je n’ai pas la prétention de pouvoir vous dire exactement quel modèle il vous faut. Toutefois, il existe certains détails bien pertinents à savoir.

En premier lieu, pour le volume, pensez à y aller compact! L’attrait d’un sac de jour est sa capacité à se faire discret et bien suivre nos mouvements. Tentez de vous restreindre à un petit volume.

Il existe un piège; peu importe le volume de votre sac, il est fort probable que vous allez finir par partir avec un sac plein à déborder!

Ainsi, je vous recommande de choisir un petit volume (surtout pour un sac de jour!) et de prendre soin de bien sélectionner le matériel que vous allez apporter.

Dites-vous qu’un sac de 30 litres est probablement la limite supérieure pour un sac de jour.

Si vous êtes moins habitués et que vous avez un peu de difficultés à figurer ce qui va dans votre sac, je vous encourage à vous référer à ma chronique déjà parue « Faire de la raquette en toute sécurité », dans laquelle je fais mention de l’équipement à apporter pour une sortie d’une journée.

Ensuite, le choix du tissu devra aussi être considéré. Certains modèles sont faits avec un tissu très léger (et donc un peu moins résistant). À l’inverse, d’autres sont très costauds, mais plus lourds. Un sac costaud, conçu avec un gros nylon, saura très bien répondre aux besoins d’un grimpeur qui frotte son sac sur la roche. Autrement, un sac léger sera idéal pour un coureur (à condition d’y faire bien attention!).

En plus, certains modèles proposent des dos aérés. Le dos du porteur n’est donc pas en contact direct avec le dos du sac puisqu’il y a un filet pour permettre une meilleure ventilation. Ce type de technologie est idéal pour les amateurs de randonnées estivales en climat très chaud. Toutefois, ce n’est pas le meilleur choix lorsqu’il y a de la neige…

Maintenant, vous aurez à choisir parmi plusieurs types d’ouverture de sac. Certains fabricants vous proposent des sacs avec un simple accès par le haut, d’autres y rajoutent des accès latéraux et certains, plus audacieux, vont même tenter de redéfinir les conventions avec des formes plutôt inusitées!

Il faut, avant tout que les ouvertures du sac vous permettent d’accéder facilement à son contenu. Ensuite, portez une attention aux petites pochettes de rangements. Sont-elles en quantité suffisante pour vous permettre d’organiser convenablement le contenu de votre sac? Dans une optique d’économie de poids, certains modèles ne vous proposent qu’une seule grande poche!

Pour confirmer votre choix, prenez le temps de bien essayer les sacs, mettez-y un peu de poids en magasin, vous serez ainsi en mesure d’évaluer le confort.

Lorsque vous aurez choisi votre modèle, je vous recommande fortement de vous procurer une housse imperméable (intégrée dans certains modèles), afin de conserver le contenu bien au sec.

Avec tous ces conseils, vous serez amplement prêt pour profiter des grands espaces. Il ne vous reste plus qu’à trouver votre destination!

Voici un petit coup de pouce pour choisir ses bottes de randonnée!

Les commerçants nous proposent des murs complets de souliers et de bottes. Toutefois, le choix peut parfois paraître embarrassant! Comment s’y retrouver?

Et bien, il faut d’abord préciser que si le choix est aussi grand, c’est qu’il existe des bottes pour divers besoins. Ainsi, avant même de mettre les pieds dans un magasin, il faut se questionner sur ses propres besoins. Les conseillers en magasin pourront vous guider, mais il n’en demeure pas moins que vous êtes le seul à connaitre vos besoins!

Si vous êtes un fervent de la marche en montagne, vous devez vous questionner sur le type de randonnée que vous voulez faire. Ici, le choix de réponse peut s’étaler de la petite randonnée de quelques heures jusqu’aux longues randonnées de plusieurs journées consécutives.

Toutefois, la question concerne davantage le poids que vous aurez à transporter. Ici, il faut comprendre que la botte vient agir comme support additionnel pour votre cheville. Évidemment, si vous prévoyez la faire travailler sérieusement, avec un poids dépassant les 20 kg sur votre dos, il faudra prévoir toute une structure!

À l’inverse, si vous prévoyez partir léger et en toute souplesse, vous allez plutôt vous orienter vers une chaussure plus basse qui vous permet une démarche plus fluide.

Après ce questionnement, vous devrez considérer votre budget (souvent entre 100 et 400 $).

À partir d’ici, en espérant que l’entonnoir de votre choix est devenu plus étroit, vous aurez à considérer certains facteurs qui différencient les bottes.

Tout d’abord, le plus important est, sans contredit, le confort. Je vous conseille d’essayer plusieurs bottes les yeux fermés. De cette façon, il est possible d’oublier les critères extérieurs (j’entends par là la couleur, le prix, la marque…) et vous allez peut-être connaître le coup de foudre de confort!

Il est très important que votre botte soit confortable, mais il est surtout important qu’elle corresponde à l’anatomie de votre pied. Les différents fabricants de bottes ont des moules personnels bien spécifiques. Ils s’efforcent tous de trouver « LE » meilleur moule. Pour une plus grande précision, certains magasins vous offrent de vous mesurer les pieds (longueur et largeur, avec un appareil « Brannock »). Ainsi, vous aurez l’heure juste sur ce que vous avez besoin.

Les grandes lignes d’un ajustement adéquat demeurent toutefois la stabilité du talon, l’espace pour les orteils et l’absence de points de pression.

Votre botte doit représenter une deuxième peau pour vos pieds. Votre talon doit être bien fixe au fond de la botte. S’il bouge, il y aura des ampoules garanties! Vos orteils doivent avoir amplement d’espace pour ne pas se fracasser au bout de la botte (surtout lors des descentes), et la forme de la botte doit bien épouser l’ensemble de la forme de votre pied.

Prenez le temps de bien essayer votre botte en magasin! Demandez au conseiller si vous pouvez marcher en magasin pour tester le confort. Allez vous aventurer dans les escaliers du magasin. Prenez la peine aussi d’essayer la demi-pointure au-dessus et en dessous.

D’ailleurs, à ce sujet, sachez que le pied à tendance à enfler un peu pendant le courant de la journée. Ainsi, il est possible que votre pied soit plus gros après une bonne journée de marche. Je vous recommande donc, dans la mesure du possible, de magasiner vos bottes en fin de journée, et pourquoi pas un jour de semaine, pour éviter les foules et ainsi avoir un service plus personnalisé!

Lorsque la forme convient (ce qui n’est déjà pas une étape facile!), sachez que les matériaux de la botte peuvent aussi dicter votre choix.

Les bottes tout en cuir, souvent plus chères, sont un peu plus lourdes. Les bottes en matériaux synthétiques, en règle générale plus abordables, sont plus légères et plus souples. Certains modèles auront même des membranes imper-respirantes (de type Gore Tex) pour assurer l’étanchéité. À vous de faire votre choix en lien avec votre budget et, surtout, votre expérience à l’égard du confort.

En plus, vous devrez porter une attention particulière au laçage de la botte. Vous permet-il de bien caler votre talon en place? Certaines bottes offrent un laçage très précis (souvent jusqu’aux orteils ou avec plusieurs crochets), tandis que d’autres modèles misent avant tout sur la simplicité (j’entends par là les systèmes à cliquetis ou serrage à cordon).

À titre de dernier conseil, je vous recommande fortement de vous procurer vos bottes bien en avance de votre départ en randonnée. Évitez d’acheter vos bottes la veille d’un départ pour un voyage de 15 jours de randonnée! Il faut vous assurer de bien « casser » vos bottes avant d’entreprendre un voyage d’envergure. Autrement, sachez que pour mieux apprécier vos bottes, il est essentiel de choisir les chaussettes adéquates
(à lire dans la prochaine chronique).

À bientôt et bonne randonnée!

Pourquoi utiliser les services d’un guide?

Dans la chronique précédente, nous avons recommandé d’utiliser les services d’un guide pour vos sorties en plein air. Dans cette chronique, nous allons justement expliquer plus précisément ce qu’est un guide en tourisme d’aventure.

Les guides en tourisme d’aventure sont ces personnes qui assument votre sécurité lors de sorties encadrées. Ces guides sont engagés pour leurs qualifications et leur expérience dans le domaine du plein air. Ils ont à assumer des rôles de leader et doivent prendre de bonnes décisions pour votre sécurité. Leurs connaissances du milieu font d’eux des gens bien outillés pour assurer la gestion des risques.

Heureusement, le milieu du plein air cherche à se structurer et les guides sont de mieux en mieux qualifiés. Les compagnies qui offrent des séjours encadrés engagent de plus en plus de guides professionnels qui ont suivi des formations spécialisées. Ces personnes ont acquis, via un programme d’études spécialisé, les connaissances et outils nécessaires à l’accomplissement des tâches sur le terrain. Plusieurs écoles offrent ce genre de formation, soit de niveau collégial ou universitaire. Entre autres, le Cégep de la Gaspésie, le Collège Mérici, le Cégep Saint-Laurent et l’Université du Québec à Chicoutimi sont les établissements dans lesquels on retrouve ce type de formation. Les étudiants de ces programmes auront une formation équilibrée entre cours théoriques et pratiques. Ils apprendront différentes notions propres au métier de guide telles que les premiers soins en régions éloignées, les notions d’orientation, de service à la clientèle, de prises de décision, d’encadrement en milieu naturel, de nutrition en plein air, d’entretien du matériel, de survie, d’interprétation de la nature ou de la météo et plusieurs autres connaissances pertinentes. En plus, ces programmes, à vocation majoritairement pratique, comprennent des cours techniques sur les différentes disciplines du plein air (ex : canot, kayak, randonnée). Ainsi, ces diplômés seront bien outillés pour encadrer des participants lors de sorties de plein air.

En plus d’être encadrés par une personne compétente et ainsi assurer leur sécurité, les participants qui bénéficient des services d’un guide auront probablement la chance d’apprendre beaucoup de leur expertise.

En d’autres termes, le fait d’être accompagné par un guide en tourisme d’aventure permet de vivre une expérience très enrichissante!

La meilleure façon de combattre la maladie de Lyme est de s’informer.

On parle beaucoup de la maladie le de Lyme et de tiques ces temps-ci. Voici donc quelques informations qui, dans l’ensemble, est assez rassurant

– La tique doit être dans votre peau au moins 24h pour qu’il y ait transmission de la maladie de Lyme. 2 à 5 jours selon les derniers rapports. – Le temps d’incubation pour voir les premiers signes et symptômes est de 3 à 30 jours. En moyenne 7 à 10 jours. – Vous devez observer la piqûre de tique pendant un mois. – Les signes et symptômes sont: rougeur autour de la piqûre ( en forme du logo Target, comme une cible), fièvre, douleur musculaire, fatigue. – Les gens qui ont été piqués par une tique devraient téléphoner à info-santé.

Voici quelques suggestions pour poursuivre nos magnifiques sorties en plein air:

– Apportez plus de vêtements lors de vos week-ends. Un kit par jour et placer les vêtements utilisés dans un sac au sec hermétique. – Utiliser un chasse moustique à base de deet. – Vêtements pâles pour localisation rapide d’une tique. – Vérification minutieuse à chaque lever et coucher. Douche si possible avec lavage de cheveux. – Ajouter dans votre trousse de premiers soins une pince à sourcils et un petit pot à pilule.

Une fois de retour à la maison:

– déposer directement le contenu du sac au sec et les vêtements du week-end dans votre laveuse. – séchage et remisage des tentes, sac à doc, sac de couchage et matelas de sol et autres équipements à l’extérieur de la maison, dans un garage, sur une galerie, etc. Éviter de contaminer votre maison. – vérification régulière de l’intérieur de la voiture suite à un séjour en plein air. Une tique sur vous peut se déposer sur le siège de votre voiture pour ensuite retourner sur vous le mardi matin lorsque vous utiliserez votre voiture pour le retour au travail.

En conclusion:

Des dizaines de millions d’individus se déplacent chaque jour dans des régions habitées par des tiques depuis déjà plusieurs d’années. En Europe et en Asie, l’infection possible est sous forme d’encéphalite à tiques. C’est tout nouveau pour les résidants du Québec. Le phénomène nouveauté pour nous peut faire peur, mais avec le temps, comme bien des citoyens, nous développerons l’habitude de côtoyer ces insectes.

Consultez le site du gouvernement du Canada pour plus d’informations.